Le viol : Tout un mythe !

 Certaines victimes ont du mal à identifier ce qu’elles ont vécu, pour ainsi dire, le viol. La raison pour laquelle elles n’arrivent pas à mettre un mot sur ce que peut être le viol; est tout simplement le fait que les victimes se réfèrent beaucoup, à ce dont les films et les séries s’inspirent.  Dans les fictions, le bourreau est inconnu. La victime se trouve un jour au mauvais endroit. Et surtout, au mauvais moment. On peut souvent une jeune femme. L’attitude provocante que revendique souvent les idées reçues ne figure pas fréquemment sur les oeuvres artistiques.  On imagine souvent, une femme en train de rentrer chez elle, elle se fait embêter par un homme mais ils peuvent être plusieurs. Elle se balade, mais se fait accoster par un homme. Il lui sourit, il lui dit bonjour, mais va montrer une attitude bien plus insistante. Il ferait au par exemple des remarques désobligeantes, ses gestes commenceraient à être déplacés, les « compliments » sembleraient lourds. Il regarderait cette « splendeur féminine » de haut en bas (harcèlement sexuel)L’appartement de la demoiselle se trouverait dans une ruelle, sombre. L’homme persisterait à la tripoter. Il empêcherait la demoiselle de poursuivre son chemin. Il a un comportement agressif, menaçant, il est armé. Il plaque la jeune fille contre le mur, commençant à arracher ses vêtements, elle se débat mais rien y fait. Elle a peur, elle pleure. Et pendant ce temps, son violeur la déshumanise totalement. Elle est obligée de faire des choses dont elle ne sent pas capable de faire au moment voulu…Bien entendu le violeur lui demande de garder son silence tout en la laissant pourrir, à l’endroit même où elle s’est faite agressée, complètement traumatisée, apeurée, déboussolée par son agression…

Quelques idées reçues :

Pour certaines personnes, les victimes de viol auraient « une attitude provocante » et se vêtiraient d’une « tenue sexy »

Ce genre de propos visent plus en particulier les femmes se plaignant d’agressions sexuelles. Pour la simple et bonne raison qu’on ne peut pas accuser un(e) enfant, de porter une « tenue sexy ». Je ne crois pas que les jeunes enfants (ex: de 7 ans), pensent à tortiller du cul, à s’exhiber pour se faire prendre par derrière par un pervers ! Excusez-moi des mots crus qui sont utilisés mais ce genre de propos m’exaspèrent , et même si la victime a une attitude provocante et trois bouts d’ tissus qui recouvrent sa peau, n’a-t-on jamais appris à ces gens à lutter contre la provocation ?

 Un homme aurait plus de mal à contrôler son désir sexuel qu’une femme

61% des Français pensent que le désir sexuel a plus de mal à être géré par un homme que par une femme. 65% des Françaises pensent la même chose, d’après un sondage de l’Ipsos pour l’association Mémoire traumatique et victimologie.

Muriel Salmona (psychiatre) : Trop souvent encore, « la victime, c’est la coupable! »

Et oui, le fait qu’autant de personnes pensent ça, on a l’impression que le désir sexuel étant difficile à gérer, cela excuse l’acte.

Pour deux Français sur dix , un non voudrait dire oui

Un refus est un refus. Le « non », n’est peut-être pas, pas totalement prononcé, et n’est peut-être pas assez clair, assez concis, mais dans l’attitude hésitante voire réticente de l’éventuelle victime peut paraitre suffisamment claire…

Forcer son/sa conjoint(e) à un rapport sexuel ne serait pas un viol

Si le conjoint ou la conjointe n’est pas en état d’avoir un rapport sexuel, si la victime est fatiguée, malade ou n’a tout simplement pas envie de faire l’amour, c’est son droit. On se met en couple avec une personne unique et à part entière, pas avec un corps devant être prêt à s’offrir entièrement et sexuellement à son concubin. 17% encore estiment que c’est normal de forcer son compagnon ou sa compagne ne serait pas un viol, ce serait normal. Et pourtant non.

Les hommes ne peuvent pas se faire violer

Si ça existe, allez voir des témoignages.

Le violeur est souvent inconnu à l’entourage de la victime

Il existe des cas où par exemple le mythe du viol peut être reproduit mais dans la majeure partie du temps, le coupable est un proche de l’entourage de sa victime. Ca peut être son père/sa mère, son oncle/sa tante, son cousin/sa cousine , son professeur, son copain/sa copine, son mari/sa femme, son frère/ sa soeur

Les femmes peuvent-elles prendre du plaisir à être forcer sexuellement ?

Quelque chose qui se fait dans la brutalité et dans la souffrance ne pourra procurer en aucun cas un plaisir. Cependant, celui qui est habitué à sa victime, qui la voit souvent etc… Mettra en place une forme de manipulation du corps et de l’esprit. Je m’explique. La victime sait qu’elle est contrainte, elle est réticente, ça se ressent, mais celui que l’on appelle le violeur touchera des points sensibles, et essaiera que celle-ci ressente par moment un moindre plaisir. Ainsi, la victime peut culpabiliser, mais lorqu’elle est habituée, son cerveau est formaté, surtout si celui-ci est formaté depuis très jeune, cela ne va pas paraitre normal mais va plutôt paraitre habituel. Cela dépend de la manipulation, du procédé du harceleur , de votre disposition, si oui ou non vous ressentez un plaisir à être forcer. Si par exemple, vous vous dites que ce n’est qu’un mauvais moment à passer ou si c’est brutal, sous la menace etc…

Une chose est sûre, une femme ressent un maximum de plaisir lorsqu’elle est complètement consentante!

Ce que l'on peut décrypter du fantasme du viol :

Les fantasmes peuvent justifier les fausses accusations de viol et pourraient permettre d’identifier l’état d’esprit de celui que l’on caractérise comme un bourreau.

Qu’est-ce qu’un fantasme ? Scénario imaginaire figurant la réalisation d’un désir. Conscient ou inconscient, le fantasme est une mise en scène comprenant le plus souvent deux personnes (ou plus) et une action qui les relie. Les fantasmes coexistent chez chacun de nous et leur libre représentation est un signe de santé psychique.  www.psychologies.com/Dico-Psycho/Fantasme

Après cette définition je vais vous inviter à aller voir des sites qui seront sûrement plus aptes à répondre à vos questions sur ce sujet délicat.

Au féminin : Comment expliquer le fantasme du viol ?   

http://leplus.nouvelobs.com/contribution/548716-comment-les-femmes-peuvent-elles-fantasmer-a-propos-de-viol.html

Attention aux faux témoignages

Les personnes ayant déjà portées de fausses accusations de viol, peuvent être des êtres humains à l’imagination débordante. Certains ont un certain besoin de vengeance et d’autres ont besoin de l’attention qu’ils manquent. Les enfants, sont parfois embarqués dans la folie des parents qui les poussent à porter des accusations calomnieuses contre une personnes X ou Y.

Je ne cautionne pas personnellement le fait de jouer avec cet acte que l’on considère comme un crime. Tout d’abord pour la simple et bonne raison que lorsque l’on accuse ce présumé violeur, celui-ci risque une vie totalement détruite bouleversée par cette injustice ayant suscité rumeurs, perte de confiance de l’entourage, une violence car les violeurs ne sont pas tolérés, et, mais, heureusement.  Et qui plus est, des années de prison. Et égoïstement, il est agréable de dormir la conscience tranquille. C’est quelque chose de tellement grave, cet acte, après lequel de nombreuses victimes se suicident car elles ne voient plus aucune raison de vivre ni de s’épanouir.

Plusieurs thèmes et raisons de ces fausses accusations reviennent souvent.  La maman divorcée cherchant à obtenir la garde exclusive de son enfant et faisant porter son ex-mari de ce crime ignoble. Celle qui se venge de sa rupture ou du « râteau » qu’elle s’est prise. Encore une fois un besoin d’intention, un désir de vengeance, une soi-disant victime totalement instable mentalement, ces accusations peuvent aller trop vites et faire bien des dégâts !

Sites internets qui pourraient être des compléments de l'article :

Références artistiques liées à ce thème-là :

L’amour Violé , Yannick Bellon avec Nathalie Nell, Daniel Auteuil,..(1978)

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=0O2Phdsoqm0?feature=oembed]

 Synopsis : Nicole, infirmière à Grenoble, est violée un soir par quatre hommes. Traumatisée, elle pense ne jamais pouvoir se remettre de ce choc. Sur les conseils d’une amie, elle finit tout de même par porter plainte afin que cette affaire puisse avoir une suite judiciaire.

Mon avis : Je pourrais éventuellement faire une critique plus développée si vous le souhaitez. Ce film m’a beaucoup touché, le jeu d’acteur est top, il traite un sujet fort et l’émotion est bien transmise sans rentrer dans le caricatural.

Chanson : « Blessures du passé », Keen’V

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=eoOyufbr1mU?feature=oembed]

Dans cette chanson, Keen’V s’excuse auprès de sa soeur, de ne pas l’avoir secourue quand leur père abusait d’elle.  Il était « trop petit », il aurait « réagi autrement si il avait eu les armes ». Dans la chanson, le père dont le frère et la soeur ont hérité est un père alcoolique, violent et qui plus est pervers.

Mon avis : Je trouve la chanson forte en émotions, car les paroles ainsi que la mélodie sont prenantes. La chanson est jolie mais la violence du thème la rend parfois difficile à écouter… (n’hésitez pas à demander une critique plus développée)

Programme TV: « Famille d’accueil », France O, épisode « Soupçons »

Synopsis : Justine, 10 ans, est placée chez les Ferrière. Ses parents, en instance de divorce, se disputent sa garde. Le père, M. Bériot, accuse la mère de maltraitance ; Isabelle Bériot affirme que son mari est un père incestueux. Chez les Ferrière, Justine affiche des comportements de Lolita qui inquiètent Marion, surtout lorsqu’elle découvre que Mme Bériot est responsable de ces dérives. Quant au père de Justine, il apparaît plutôt sympathique… Justine est suivie par un pédopsychiatre mais ne dit pas être victime de violences sexuelles… Quand Justine finit par accuser l’instituteur, M. Quernin, d’attouchements, la petite ville entre en ébullition.

  Film : 20 ans d’injustice, Tom McLoughlin , 2010

Synopsis : Calvis Willis est condamné à perpétuité pour un viol qu’il n’a pas commis. Cet afro-américain reçoit l’aide d’une avocate bénévole, Janet Gregory, qui se bat pour le libérer. Pendant 22 ans, elle consacre tout son temps pour cette cause, allant même jusqu’à faire passer sa vie personnelle en second plan, luttant avec acharnement contre le système judiciaire et les préjugés raciaux. Entourée de la famille de Calvin, elle obtient l’ouverture d’un nouveau procès…

Mon avis : J’ai beaucoup aimé ce film, un film très touchant, riche en émotions, inspiré de faits réels…

Exposition : « Well, what were you wearing ? » , Katherine Cambareri

 La photographe, Katherine Cambareri, a décidé de prendre en photo, les tenues des victimes d’agressions sexuelles et en faire une exposition pour lutter contre les idées reçues des victimes ayant une tenue sexy et des attitudes provocantes. Elle dénonce la culture du viol.

Chanson : « L’aigle noir », Barbara

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=s4jCScGM7IA?feature=oembed]

Cette chanson ayant suscité de nombreuses interprétations de part les origines juives-alsaciennes de la chanteuse. On aurait pu faire allusion au IIIe Reich avant de connaître l’histoire de la chanteuse qui aurait été abusé par son père. « L’histoire peut recommencer ».

Vous pouvez aller plus loin : Avec le Figaro_ l’histoire secrète de la chanson « L’aigle Noir » de Barbara

C’est la fin de cet article, ma foi, long, très long, j’ai essayé de faire au mieux, de bien bosser mon sujet, de trouver les mots justes donc n’hésitez pas à réagir..;

A bientôtNina